Traditionnellement le printemps est, non seulement la période propice pour les offres commerciales de crédits, mais aussi cette saison est particulièrement marquée cette année par un contexte favorable pour les candidats à l'emprunt. En effet les taux des prêts immobiliers historiquement bas sont actuellement influencés par la variation à la baisse du rendement de l'OAT à 10 ans dont les banques se servent pour fixer leurs taux de crédit. Les emprunteurs arrivent à négocier des taux immobiliers de 3, 04% (hors assurance) en moyenne sur 15 ans, voire à moins de 3% sur 20 ans selon l'Observatoire Crédit Logement/CSA. Cependant les banques restent attentives aux dossiers de candidature à l'emprunt et demandent des conditions spécifiques aux futurs propriétaires. Cela est dû notamment à l'obligation imposée par l'Europe des banques en France de restreindre les risques liés à l'activité de crédit. C'est pourquoi les candidats à l'emprunt qui apportent davantage de financement direct, auront plus de chance de décrocher un taux de crédit plus attractif. Plus globalement l'encours des prêts immobiliers est de 187 milliards d'euros fin février, soit une augmentation de 3,5% par rapport à l'année dernière, selon la Banque de France. En comparaison l'encours des crédits à la consommation atteint 145 milliards d'euros, soit une baisse de 0,7% sur un an. Une diminution due aux effets de la Loi Lagarde qui impose des restrictions aux organismes de crédits et aux établissements bancaires.